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Ce qu’il faut savoir au sujet de la variole simienne https://www.cloroxpro.ca/fr/blog/ce-quil-faut-savoir-au-sujet-de-la-variole-simienne/ November 1, 2022 November 8, 2022 https://www.cloroxpro.ca/wp-content/uploads/2022/11/Screen-Shot-2022-11-01-at-9.03.09-AM.pngCe qu’il faut savoir au sujet de la variole simienne
La variole simienne (aussi connue sous le nom de variole du singe ou d’orthopoxvirose simienne) a d’abord été découverte en 1958, lorsque deux éclosions d’une maladie semblable à la variole se sont déclarées chez des singes de laboratoire1. Le premier cas d’infection humaine a été signalé en 1970 sur le continent africain, où la maladie est endémique1. Jusqu’à présent, les cas recensés à l’extérieur de l’Afrique ont toujours été rares.
Or, en mai 2022, l’on a découvert des cas de variole simienne dans plusieurs pays où la maladie n’est pourtant pas endémique1. En date du 29 septembre 2022, 68 107 cas étaient recensés dans le monde, dont 1 396 au Canada (en date du 28 septembre 2022)1.
Le 23 juillet 2022, l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré que l’épidémie mondiale de variole simienne constituait désormais une urgence de santé publique de portée internationale1,2.
Qu’est-ce que la variole simienne?
Le virus de la variole simienne appartient à la même famille que le virus de la variole1,3. Le virus de la variole simienne n’est nullement apparenté à celui de la varicelle3.
Les symptômes de la variole simienne incluent de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des maux de dos, un gonflement des ganglions lymphatiques, des frissons, des troubles respiratoires ainsi qu’une éruption cutanée qui se manifeste au visage, dans la cavité buccale et en plusieurs régions du corps4. Chez certaines personnes, l’éruption cutanée se manifeste avant les autres symptômes, tandis que chez d’autres personnes, l’éruption cutanée est le seul symptôme observé4. La maladie dure généralement de 2 à 4 semaines4,5.
La variole simienne peut se transmettre des animaux aux êtres humains, d’une personne à une autre, ou par l’entremise d’objets contaminés. Elle se contracte le plus souvent à la suite d’un contact direct avec les lésions et les éruptions cutanées d’une personne atteinte, mais elle peut également se propager par contact avec des objets contaminés par le virus, tels que la literie et les serviettes, ou avec des surfaces dures et non poreuses fréquemment touchées, telles que les tables, les chaises, les poignées de porte, les chasses d’eau, les robinets, les interrupteurs muraux, les murs et les planchers. Les gouttelettes projetées par la toux ou les éternuements d’une personne infectée constituent également un vecteur de transmission pour les personnes en contact étroit1,5,6.
La désinfection des surfaces dures et non poreuses à l’aide de produits désinfectants appropriés peut aider à maîtriser la propagation du virus de la variole simienne.
Il existe deux types différents de virus: les virus enveloppés et les virus non enveloppés.
Les virus non enveloppés ne sont pas recouverts d’une enveloppe formée de lipides et résistent mieux que les virus enveloppés à l’action des désinfectants pour surfaces dures2, car ces produits ciblent l’enveloppe lipidique des virus, ce qui a pour effet de les désactiver2.
Étant donné que les virus non enveloppés sont plus difficiles à détruire que les virus enveloppés, il est fort probable que les désinfectants pour surfaces dures efficaces contre les virus non enveloppés le soient également contre les virus enveloppés2.
Le virus de la variole simienne fait partie des virus enveloppés2.
Combattre une nouvelle menace: les désinfectants pour surfaces comme arme dans la lutte contre les agents pathogènes viraux émergents
Au Canada, le virus de la variole simienne est considéré comme un «agent pathogène viral émergent» (APVE). Un virus est dit émergent lorsqu’il vient tout juste de faire son apparition au sein d’une population, ou lorsqu’il y existe déjà mais que le nombre ou la répartition géographique des infections causées par le virus augmente2.
En raison du nombre croissant de cas de variole simienne au Canada, Santé Canada a mis en branle sa politique en matière d’APVE5. Cette politique constitue un important levier pour prendre rapidement des mesures de lutte contre la propagation de virus pathogènes émergents qui menacent la santé publique.
Lorsqu’un APVE est détecté pour la première fois, il faut généralement attendre un certain laps de temps avant que les experts puissent évaluer la durée de survie du virus sur les surfaces dures et non poreuses, ainsi que le risque de transmission à la suite d’un contact avec des surfaces contaminées. En outre, il n’existe pas, ou presque pas, de désinfectants pour surfaces dures autorisés spécifiquement pour le virus en question2. Dans pareil cas, Santé Canada permet aux fabricants de produits désinfectants de faire référence aux renseignements déjà fournis au ministère en ce qui concerne le pouvoir virucide démontré de leurs formules contre les virus non enveloppés pour alléguer auprès du public que ces mêmes produits peuvent, à leur avis, se montrer efficaces également contre le virus émergent2.
La liste des désinfectants pour surfaces contre les APVE inclut les produits approuvés par Santé Canada ayant démontré leur efficacité contre un virus non enveloppé admissible. Ces produits peuvent ainsi être utilisés contre les APVE, tels que le virus de la variole simienne2.
CloroxPro® offre une gamme de produits à la mesure de vos besoins.
Certains produits de Clorox HealthcareMC peuvent être utilisés pour aider à protéger contre le virus de la variole simienne, y compris le nettoyant désinfectant et les serviettes nettoyantes désinfectantes au peroxyde d’hydrogène de Clorox HealthcareMC, le désinfectant nettoyant Fuzion® de Clorox HealthcareMC et les serviettes germicides à l’eau de Javel de Clorox HealthcareMC2.
Références
- Prévention et contrôle des infections Canada. Monkeypox. https://ipac-canada.org/monkey-pox. Consulté le 4 octobre 2022.
- Gouvernement du Canada https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-produits-sante/desinfectants/agents-pathogenes-viraux-emergents.html. Consulté le 18 août 2022.
- Centers for Disease Control and Prevention. About monkeypox. https://www.cdc.gov/poxvirus/monkeypox/about.html. Consulté le 26 août 2022.
- Centers for Disease Control and Prevention. Monkeypox FAQ. https://www.cdc.gov/poxvirus/monkeypox/faq.html. Consulté le 26 août 2022.
- Gouvernement du Canada. Lignes directrices provisoires de prévention et de contrôle des infections en cas de variole simienne suspecte, probable ou confirmée dans les établissements de santé. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/variole-singe/professionnels-sante/lignes-directrices-provisoires-prevention-controle-infections-etablissements-sante.html. Consulté le 19 septembre 2022.
- Centers for Disease Control and Prevention. Disinfecting home and other non-healthcare settings. https://www.cdc.gov/poxvirus/monkeypox/if-sick/home-disinfection.html. Consulté le 19 septembre 2022.
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