CloroxPro Blog – Informations professionnelles sur le nettoyage et la désinfection

À quoi pensez-vous quand vous entendez parler de «champignons»?

Si vous travaillez dans un hôpital ou un établissement de soins de longue durée, ce mot peut spontanément évoquer une classe de champignons pathogènes ‒ et la panoplie de maladies qu’ils entraînent au péril des patients vulnérables.

Les champignons comptent parmi les organismes les plus abondants et les plus divers du monde vivant, mais ceux qui constituent une menace pour la santé humaine ne représentent qu’un petit sous-ensemble de toutes les levures et moisissures qui existent dans l’environnement. Les champignons pathogènes peuvent être contractés par diverses voies de transmission, généralement à la suite d’un contact direct avec la peau ou de l’inhalation de formes fongiques présentes dans l’air.

Nous sommes couramment exposés à diverses espèces de levures et de moisissures, dont certaines font même partie de notre microbiote (flore intestinale, peau et muqueuses). Les infections fongiques peuvent sévir à tout moment chez des êtres humains en bonne santé, par ex., sous la forme de pied d’athlète ou d’érythème fessier, et dans la plupart des cas, il suffit d’un bon système immunitaire pour les tenir à distance. Par contre, chez les patients immunodéprimés ou traités par des médicaments immunosuppresseurs (par ex., les patients greffés ou atteints d’une maladie néoplasique), ces agents pathogènes deviennent opportunistes et peuvent provoquer des maladies graves, voire mortelles.

Champignons pathogènes émergents et préoccupants selon PCI Canada

L’organisme Prévention et contrôle des infections Canada (PCI) met en garde contre ces champignons pathogènes émergents, qui sont sources de préoccupation:

• Candida auris
• Aspergillus fumigatus
• Pneumocystis jirovecci

Candida auris (C. auris): levure

• Il s’agit d’une levure pathogène multirésistante d’origine nosocomiale, identifiée pour la première fois en 2009 au Japon.
• Elle est la source d’infections graves et d’éclosions dans des établissements de soins de santé du monde entier.
• Au tout début, elle était difficile à identifier en laboratoire, ce qui lui a permis de se propager sans être reconnue.
• Elle peut coloniser la peau et provoquer de graves infections invasives, avec un taux de mortalité de 40 à 70 %.

Quel est le mode de transmission de C. auris?

C. auris peut provoquer des éclosions dans les établissements de soins de santé à la suite d’un contact direct entre personnes ou avec des surfaces ou des appareils contaminés. Cet organisme peut persister sur diverses surfaces en milieu clinique (chambres des patients, unités de soins intensifs, éviers, lavabos, planchers et tables), où il peut se propager rapidement par le biais d’objets partagés, tels que les tensiomètres, les téléphones, les thermomètres et les chariots.

Aspergillus fumigatus: moisissure

• Il s’agit d’une moisissure très répandue dans la nature, notamment dans le sol, la végétation en décomposition, les systèmes de climatisation et de chauffage, et les articles ménagers.
• Elle forme des spores robustes qui peuvent survivre durant de longues périodes.
• C’est un organisme opportuniste qui touche surtout les personnes âgées, les personnes au système immunitaire affaibli et les personnes atteintes de maladies pulmonaires chroniques ou traitées par un immunosuppresseur.
• C’est l’agent causateur de l’«aspergillose», soit un spectre d’infections qui peuvent atteindre diverses parties du corps et résister aux médicaments antifongiques couramment utilisés.

Quel est le mode de transmission d’Aspergillus fumigatus?

La transmission s’effectue par l’inhalation de spores aéroportées, et non par contact avec une personne infectée. Les infections d’origine nosocomiale peuvent être attribuables à une exposition aux poussières générées par les travaux de rénovation ou de construction au sein du bâtiment. Certaines éclosions occasionnelles d’infections cutanées ont été liées à l’emploi de dispositifs médicaux contaminés.

Pneumocystis jirovecci

• Ce champignon atypique est présent dans les voies respiratoires des êtres humains et des mammifères, mais aucune source environnementale n’a encore été identifiée.
• Il s’agit d’un agent pathogène opportuniste pouvant provoquer une infection asymptomatique ou légère chez des personnes dont le système immunitaire se porte pourtant bien.
• C’est l’organisme à l’origine de la pneumonie à Pneumocystis jirovecii, une infection fongique des poumons qui touche le plus souvent les personnes immunodéprimées et qui peut mettre en danger la vie du patient.

Quel est le mode de transmission de Pneumocystis jirovecci?

Pneumocystis jirovecci se transmet d’une personne à l’autre par voie aérienne. La colonisation pulmonaire peut se produire chez des personnes dont le système immunitaire fonctionne bien mais sans pour autant engendrer de symptômes, ce qui peut en faire des porteurs asymptomatiques susceptibles de contaminer des personnes immunodéprimées.

Considérations particulières pour la gestion des agents pathogènes fongiques

La gestion des agents pathogènes fongiques dans l’optique de prévenir la transmission et la propagation des infections nosocomiales nécessite différentes approches en fonction du mode de transmission de chaque agent infectieux.

Agents pathogènes aéroportés

La gestion des champignons pathogènes aéroportés, tels qu’Aspergillus fumigatus et Pneumocystis jirovecci, demande des précautions spécifiques qui diffèrent des méthodes utilisées pour combattre la contamination des surfaces, comme c’est le cas par exemple pour C. auris.

La maîtrise et la prévention des infections transmissibles par voie aérienne exigent une planification stratégique qui est loin d’être simple. L’élaboration de celle-ci doit concilier à la fois les besoins de salubrité à l’échelle de l’établissement et les directives de prévention à l’intention du personnel. Si la gestion d’un système de ventilation spécialement conçu ne relève pas de la responsabilité du personnel soignant ni du personnel ménager, l’observance de pratiques exemplaires normalisées, telles que les méthodes d’asepsie, le port d’équipement de protection personnelle (ÉPP) et l’application de mesures élémentaires de prévention des infections, comme le lavage des mains, devraient être l’affaire de tous.

C. auris

Étant donné que C. auris peut subsister sur des surfaces inanimées pendant plusieurs semaines et donc se propager facilement dans les établissements de soins de santé, il est essentiel que ceux-ci mettent en place des protocoles de nettoyage et de désinfection efficaces.

• Les aires de soins aux patients et l’équipement réutilisable devraient être soumis deux ou trois fois par jour à un protocole plus rigoureux de nettoyage et de désinfection à l’aide des produits recommandés.
• La durée de contact joue un rôle important dans tout programme de nettoyage et de désinfection: le gouvernement du Canada indique que les produits destinés à désinfecter les surfaces fréquemment touchées devraient agir en 5 minutes ou moins.
• Dans l’un de ses rapports, Santé publique Ontario indique que l’hypochlorite de sodium et le peroxyde d’hydrogène (à 0,5 % et à 1,4 %) sont des agents désinfectants efficaces pour détruire C. auris sur les surfaces dures et non poreuses.

Principes généraux et pratiques exemplaires: bien lire l’étiquette des produits

La complexité de l’environnement clinique peut faire en sorte qu’il soit nécessaire d’utiliser plusieurs produits différents pour désinfecter les surfaces, sauf qu’il est toujours préférable de limiter le nombre de produits utilisés. Cette rationalisation permet de simplifier le processus de nettoyage, d’écourter le temps de formation du personnel de la salubrité et de réduire les risques d’erreurs.

Facteurs qui influencent le choix d’un produit désinfectant:

• Homologation de Santé Canada (DIN sur l’emballage)
• Efficacité et spectre d’activité antimicrobienne
• Facilité d’emploi:
• Durées de contact suffisantes pour une action efficace
• Simplicité de préparation et d’utilisation à la concentration requise
• Nettoyage et désinfection en une seule étape
• Compatibilité avec les articles et les surfaces à désinfecter
• Emploi sécuritaire pour le personnel et les patients

Le peroxyde d’hydrogène est un agent oxydant producteur de radicaux libres hydroxylés qui détruisent les lipides membranaires, l’ADN et d’autres composants cellulaires des bactéries, des virus, des spores, des levures et des champignons. Il est efficace pour combattre la propagation de C. auris sur les surfaces dures et non poreuses lorsque le produit est utilisé selon le mode d’emploi.

Les serviettes nettoyantes désinfectantes au peroxyde d’hydrogène de Clorox Healthcare^MC peuvent être utilisées pour combattre efficacement C. auris sur les surfaces environnantes et l’équipement médical dans les établissements de soins de santé.

Votre royaume de propreté est-il prêt pour les serviettes prêtes à l’emploi?

Avec les serviettes prêtes à l’emploi, vous bénéficiez d’un produit tout-en-un au rendement uniforme, qui comprend l’agent assainissant/désinfectant, l’eau et la serviette dans un seul contenant. Les serviettes préhumectées réduisent considérablement les risques de contamination croisée ou de manque d’uniformité dans l’efficacité et la sécurité du produit. De plus, elles font gagner un temps précieux aux travailleurs, surtout lorsqu’il s’agit de prendre des mesures sanitaires plus strictes, notamment pour détruire C. auris.

Serviettes nettoyantes désinfectantes au peroxyde d’hydrogène de Clorox Healthcare^MC (DIN: 02406225)

• Ingrédient actif: Peroxyde d’hydrogène.
• Durée de contact: De 30 secondes à 4 minutes.
• Durée de contact pour C. auris: 2 minutes.

Efficacité antimicrobienne*

• Tuent le bacille de la tuberculose et 15 autres agents pathogènes en 1 minute.
• Tuent 59 agents pathogènes dans un délai de 30 secondes à 4 minutes.
• Durée de contact de 30 secondes à 1 minute pour détruire la plupart des bactéries et des virus.

Utilisation

• Parfaites pour un usage quotidien dans les endroits à roulement élevé.
• Préhumectées d’une formule sans alcool benzylique.
• Offertes en plusieurs tailles et formats pour convenir à une foule de surfaces dures, y compris les surfaces en milieu clinique, dans les chambres de patients pour l’entretien quotidien ou le nettoyage terminal, ou encore, pour les désinfections impromptues.

*Lorsque le produit est utilisé selon le mode d’emploi.

Pour vous entretenir avec un représentant au sujet de solutions personnalisées ou pour bénéficier sans frais d’une démonstration et d’une séance de formation sur les produits, communiquez avec nous dès aujourd’hui.